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Mgr Albert-Marie de Monléon, un chantre et un serviteur de la Divine Miséricorde


Messe d'enterrement de Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p.
Évêque émérite de Meaux
Samedi 4 mai 2019
Cathédrale-Basilique Saint Etienne – Meaux


Homélie du cardinal Philippe Barbarin,


Première lecture : Ep 1, 3-12
Psaume : 26 (27), 1-14
Évangile : Jean 6, 37-40

Mon cher frère Albert-Marie,

Chers frères et sœurs,

Revenons au lundi 29 avril, le jour de ton entrée dans la Maison du Père ! La soirée est difficile. On sent que la dernière heure approche. Le souffle s’est fait lourd, véhément, puis le calme est revenu. C'est la fête de sainte Catherine de Sienne, tertiaire dominicaine, une jeune femme audacieuse qui, à plusieurs reprises, va parler directement au Pape, sans aucune crainte.

C'est peut-être l'heure du départ. Certains pensent… et soufflent même à notre Frère Albert que minuit approche et que ce serait bien de partir le jour où l’on fête cette sainte qu'il aimait beaucoup. En fait, il n’y avait pas de danger à laisser passer le cap de minuit car, le 30 avril, l’Église fête encore un dominicain … évêque et même Pape de surcroît, Saint Pie V ! Monseigneur de Monléon est donc mort, dans la grâce de sa famille dominicaine, de l’ordre des prêcheurs ! Il est arrivé aux portes de « Notre Cité [qui] se trouve dans les cieux », la céleste Jérusalem que nous avons longuement chantée durant la procession d’entrée.


Depuis que nous avons appris son décès, mardi matin, chacun de nous a fait mémoire des riches moments partagés avec notre frère Albert-Marie. Elles doivent être nombreuses les conversations que nous avons eues les uns et les autres avec ses amis, sa famille, ses proches, les collaborateurs des diocèses de Pamiers et de Meaux… Tout cela a nourri ma réflexion, ma prière, au long de la semaine. Hier, j’ai souhaité avoir aussi un échange téléphonique avec le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, dominicain lui aussi, très uni à nous par la prière en ce moment.




Avec Christoph et Albert-Marie, nous nous sommes lancés dans la belle et grande « aventure de la Miséricorde », avec ses congrès mondiaux, régionaux ou nationaux. Tous trois, nous avions été touchés par une phrase prononcée par Jean-Paul II, au soir de sa vie : « Le fil rouge de tout mon pontificat, c'est la Miséricorde. » Le saint Pape est mort le soir du 2 avril 2005, quand l’Église entrait dans le « Dimanche de la Miséricorde », et, dès le mois de juillet, le cardinal Schönborn, Mgr de Monléon et moi, nous nous sommes retrouvés à Cracovie-Lagiewniki, près du Monastère de Sainte Faustine, pour animer une retraite internationale sur la Miséricorde, avec des prêtres, des religieuses et des fidèles, …trois cent cinquante participants venus de toute l'Europe, en particulier de Russie et de Biélorussie.


Nous savions qu'il y a là un trésor à mettre en valeur, une source de renouveau pour toute l’Église et pour le monde, à faire jaillir de la Parole de Dieu. Albert, passionné par le thème de la Miséricorde, nous a aidés à comprendre que le vrai testament spirituel du Pape Jean-Paul II était là. Après Cracovie, le cardinal Schönborn est allé présenter à Benoît XVI ce projet d’un congrès mondial de la Miséricorde. Nous ne savions pas que le nouveau Pape ferait un tel accueil à cette proposition, et moins encore que, quelques années plus tard, le Pape François proclamerait un Grand Jubilé de la Miséricorde.


Le premier congrès s'est donc ouvert à Rome, avec la Messe du 3ème anniversaire de la mort de Jean-Paul II, sur la Place saint Pierre, le 2 avril 2008. Durant quatre jours, ce fut une très belle fête avec des rassemblements chaque matin à Saint Jean de Latran, pour l’enseignement et la prière, et de très nombreux témoignages concrets sur la miséricorde, l’après-midi et le soir dans toute la ville.


Puis, le Pape François a proposé le Grand Jubilé mondial de la Miséricorde pendant un an, du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016. Et le mot « Miséricorde » qui avait un peu déserté nos lèvres – il faut le reconnaître –, a repris doucement sa saveur biblique, et toute sa place liturgique, spirituelle et concrète aussi, dans les innombrables engagements des disciples du Christ. Merveilleux réveil de notre Église !


Frères et sœurs, nous venons donc d’entendre les lectures qu’Albert a choisies pour cette Messe. Il a certainement préparé cette liturgie avec grand soin, dans tous ses détails, mais il n’est plus là pour nous expliquer ses choix. J’ai donc lu et écouté tout simplement dans la prière ces passages de l’Écriture. Et ce qui m'a frappé, c'est qu'il y a un texte au passé, la première lecture, tirée de l'épître aux Éphésiens, un texte au présent, le psaume, et un texte au futur, l'Évangile. Je ne sais pas si cela a compté dans son choix, mais j’ai le sentiment que c’est ainsi que je dois vous présenter de sa part, ce matin, le message de la Parole de Dieu.


LE PASSÉ


Dans la première lecture, vous l'avez entendu, il n'y a que des passés composés : « Il nous a bénis », « il nous a choisis », « il nous a prédestinés »….


Ce passage, au début de l’épître aux Éphésiens, nous le connaissons bien, c’est l’une des trois grandes hymnes christologiques de saint Paul. L'Église le propose à notre prière, chaque lundi, à l'heure des vêpres, une autre hymne (de l’épître aux Colossiens) vient le mercredi et la plus célèbre, celle de l’épître aux Philippiens, le samedi, pour entrer dans le jour du Seigneur. En intégrant ce texte dans notre prière, l’Église nous invite à nous rappeler, au début de la semaine, tout ce que nous avons reçu de Dieu, à quel point nous avons été aimés et bénis. Nous savons bien, frères et sœurs, qu’il est essentiel pour un chrétien de faire mémoire de cet Amour de Dieu, présent dès l'origine. Lui, Il nous a voulus, dès avant la fondation du monde, saints et immaculés devant Lui dans son amour. Et Il a encore tellement de projets pour nous, des merveilles auxquelles nous ne faisons pas assez attention. Pris par les occupations du jour ou du lendemain, nous nous laissons dévorer par tout ce que nous devons faire sans prendre le temps de la réflexion en profondeur et de l’action de grâce.


En choisissant ce texte comme première lecture, Mgr de Monléon voulait sans doute nous interpeller : S'il vous plaît, n'oubliez pas de rendre grâce à Dieu pour toutes les merveilles que vous avez reçues ! Vous rendez-vous compte que la Miséricorde est comme un fleuve de bonté, une cascade d'amour jaillissant du cœur de Dieu ? Pourquoi toutes les portes ne sont-elles pas ouvertes et accueillantes à ce cadeau de la bienveillance de Dieu pour chacun de ses enfants ? Comment faire pour que tous soient régénérés, vivifiés par la Joie de la Miséricorde ?


Un rappel utile, certes, pour nous tous ! N'oublions pas de dire : « Merci », puisque c'est la caractéristique du chrétien, l'acte essentiel qu’il nous est donné de vivre dans la Messe. Nous le savons bien, Eucharistie est un mot grec qui veut dire « Merci ». Donc, comme baptisé, j’ai conscience que le cœur de ma prière doit être un acte de gratitude. Et pourquoi l’oublie-t-on si souvent ? Quand Jésus guérit, un jour, dans l’Évangile, dix lépreux, un seul revient sur ses pas pour l’ne remercier. Et le Seigneur demande : « Est-ce que les dix n’ont pas été purifiés. Les neuf autres, où sont-ils ? » (Lc 17, 17). Parfois – et peut-être sommes-nous nombreux à avoir ce sentiment –, j’en viens à craindre, dans ma propre vie, d'oublier de dire merci pour 90 % des cadeaux reçus.


Albert était le fils d'un philosophe, Jacques de Monléon, dont j’ai eu l'honneur d'être l’étudiant, à Paris, il y a près de cinquante ans. Disciple de Maurice Blondel, le professeur savait nous faire aimer la Sagesse et goûter les choses en profondeur. Aujourd'hui, cher Albert, je me permets d’appliquer une phrase de ton papa au texte de Paul que tu as choisi de nous faire entendre ce matin : « Voyez-vous, ces choses-là, il faut les mettre dans son chapeau, et partir à la pêche ! Il faut les bourrer dans sa pipe, et s’en aller les fumer ». Oui, le Maître dit à ses disciples, ou le Bon Pasteur à ses brebis : « Cette grande fresque de l’amour de Dieu, …vous ne l’aurez pas comprise en trois minutes. Prenez le temps d'y réfléchir dans le silence et la prière ! »


Il me semble donc qu'Albert, au moment de son départ, nous interroge : « Vous rendez-vous compte des torrents de Miséricorde qui viennent et qui sont prêts à descendre encore aujourd’hui sur l'humanité ? Vous donnez-vous l’occasion de partager cette joie avec les autres, la Joie de rendre grâce ? » Remonter à cette source ou inviter tout le monde à se mettre sous cette fontaine de Miséricorde, pour s'y rafraîchir et s'y désaltérer, c’est à la fois profond et difficile ! C'est le temps du silence ou de l’intériorité, qui nous manquent souvent. Le chemin n'est pas facile d'accès, mais nous savons qu’il est nécessaire pour nous ouvrir à la Miséricorde, si importante et régénératrice pour tous




LE PRÉSENT


Mais ne restons pas dans le passé. Albert a vécu tout son parcours dans le présent. En 1957, Il entre dans la famille dominicaine où il prononce ses vœux l’année suivante. Il est de la génération où le Renouveau, le Pentecôtisme, comme on l’appelle alors, apparaît un peu partout. Ordonné prêtre en 1964, il est envoyé, quatre ans plus tard, par ses supérieurs pour découvrir et étudier le mouvement œcuménique aux États-Unis et il y découvre ce courant. En France, le Renouveau est alors un peu suspect, mais le Père de Monléon va contribuer à en faire connaître la grâce en divers pays d’Europe, comme la Pologne, ou d’Afrique, et surtout en France, proposant dès 1972, sessions, récollections, et retraites de prêtres à Paris, Lisieux ou Lourdes. Ce sont les débuts de la Communauté de l'Emmanuel. Une relation spirituelle profonde se noue entre son fondateur Pierre Goursat et Albert-Marie. On les imagine avec joie se retrouvant, aujourd’hui, dans la lumière du Royaume !

La vie dominicaine, la communauté de l'Emmanuel… puis vient l’appel à l’épiscopat.


En devenant le pasteur du diocèse de Pamiers, en 1988, Mgr de Monléon commence sa mission en visitant ses prêtres. Il part à la rencontre de chacun de ses frères chez lui, là où il vit. Puis il lui faut découvrir et servir un monde jusqu’alors totalement inconnu de lui ! Mais voilà qu’onze ans plus tard, il est nommé évêque de Meaux. Quel changement cela a dû représenter ! Passer de l’Ariège, avec ses quelques villes, ses vallées, ses montagnes et ses cent vingt mille habitants, au diocèse de Meaux, dix fois plus peuplé ! Il découvre le monde contrasté d’une grande banlieue gagnée par la progression du Grand Paris et de vastes zones rurales… L’évêque doit savoir s’adapter à ceux que le Seigneur lui donne de servir ! Mgr de Monléon tient aussi sa place au milieu de ses frères dans l’épiscopat français. Il effectue un travail considérable au service de la liturgie, comme membre, puis président de commission.


Notre frère Albert-Marie nous veut dans le présent. Pour cette Messe, il a donc choisi le Psaume 26, dans lequel les verbes au présent foisonnent. Comme je les aime ! Le Seigneur est ma lumière et mon Salut … Seigneur, tu es le rempart de ma vie (v. 1) … Que la bataille s'engage contre moi, je ne craindrai rien ni personne… je garde confiance (v. 3). La seule chose que je cherche, habiter la maison du Seigneur, tous les jours de ma vie pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple (v. 4) …C'est ta face, Seigneur, que je cherche » (v. 9). Nous savons que le Seigneur nous demande de chercher son Visage de lumière et de le découvrir dans tous ceux qui nous entourent !


Albert est un homme ancré dans le présent, attentif à la vie des personnes dont il croise la route. Hier soir, à Lyon, alors que j’évoquais avec des proches la célébration que nous vivons en ce moment, quelqu’un m’a dit : « Moi, un de mes grands souvenirs de Mgr de Monléon, c'est une retraite qu'il avait prêchée sur la vie professionnelle. Il nous avait donné une seule consigne – elle vaut sans doute aussi pour beaucoup d'entre nous, frères et sœurs –, ‘’Faites de votre travail une louange’’ ! » Ce n'est pas évident, car, souvent, dans la vie professionnelle, bien des difficultés se présentent. Durant la récollection, Albert avait développé ce thème qui est devenu une nourriture spirituelle pour ceux qui l’écoutaient : l’attention au présent et à nos engagements !


Le plus beau, chez notre frère, c'était son amour des pauvres, des handicapés, des malades. Dans un de ses livres, il rapporte, avec admiration, cette phrase d'un chrétien engagé dans le service évangélique des malades (S.E.M.). Je vous la lis : « Dans cette mission de visiter les malades, à travers eux, en réalité, c'est Jésus que l'on rencontre ; on découvre combien Il nous enseigne, comme Il nous donne des leçons de vie magnifiques (1) ! » Pour tout ce que tu reçois, dans ces rencontres où tu dois te donner totalement, rends grâce à Dieu. Tu ne sais pas comment cela va te transformer et, quelque temps après, tu t'aperçois que ce sont de grands cadeaux !


Vivre ce présent, avec une seule consigne : le service. « Vous m'appelez le Maître et le Seigneur », dit Jésus le soir du Jeudi Saint, «et vous avez raison, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple pour que vous fassiez vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous.» (Jn 13, 13-15). Frères et sœurs, même s'il y a des réticences en nous - et elles peuvent être fréquentes ! -, nous savons qu’en vérité ce qui nous rend le plus heureux, c'est de rendre les autres heureux, de les servir. Voilà la force de notre présent. « Espère le Seigneur, sois fort, prends courage » (Ps 26, v. 14) et avance, en suivant l’exemple qu'il t'a donné et qu'il te demande d'imiter.

Le passé, pour en rendre grâces. Le présent, à vivre intensément. Mais aussi, le futur !


LE FUTUR



« Notre cité se trouve dans les Cieux ». Nous étions si heureux de chanter et de répéter cette phrase, au début de la Messe ! C'est notre futur et, pour Albert de Monléon, ce futur devient un présent. Nous imaginons ses yeux éblouis par ce spectacle, au seuil de la Maison du Père, où Jésus est parti préparer une place pour chacun de nous. Sans savoir, bien sûr, la date de sa mort, il avait choisi ce passage de l’Évangile selon saint Jean, au chapitre six, qui est justement la lecture que l'Église propose, ces jours-ci. Le texte proclamé par le diacre aujourd'hui, nous l'entendrons à nouveau à la Messe du mercredi 8 mai, avec ce magnifique futur de Jésus : « Je suis le pain de Vie. Celui qui mange de ce pain, il vivra » (Jn 6, 51). C'est sûr, il préfère nous voir vraiment vivants, plutôt que morts ! Il offre, il donne chaque jour ce pain pour notre vie, pour notre re-naissance, pour notre Résurrection !


Ce n'est pas le seul futur de ce passage. «Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi (…). Je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour »(v. 37-40). Voilà notre futur et le futur de notre frère Albert-Marie, ce qu'il est en train de découvrir maintenant.


Ne croyez pas, frères et sœurs, que sa mission soit terminée. D'une certaine manière, une nouvelle mission commence pour lui, maintenant. Au début de la Messe, Mgr Pierre Raffin (2) a rappelé que le jour de la consécration épiscopale de Mgr de Monléon était le 1er octobre, fête de la Petite Thérèse. Au moment de son départ, à l'âge de vingt-quatre ans, pour réconforter ses sœurs dans leur grand désarroi, elle leur a dit : « Je passerai (un futur), mon Ciel, à faire du bien sur la terre. » J'espère, mon cher Albert, que tu vas l'imiter, et nous, tu l’imagines, nous avons mille intentions à te confier !


Nous avons tous en mémoire la célèbre exclamation de Saint Dominique : « Mon Dieu, ma Miséricorde, que vont devenir les pécheurs ? » Nous sommes prêts à aller à leur rencontre, à prêcher inlassablement la Parole du salut à tous ceux qui l’attendent, parfois même sans en avoir conscience, comme une promesse intérieure. Et, pour que cette Parole donne tout son fruit, nous comptons sur toi. Tu nous accompagneras dans cette mission et tu intercéderas dans la prière, pour eux comme pour nous. Du travail, nous en aurons toujours trop, mais que cela ne nous accable pas ! Regardons le futur, levons les yeux vers « notre Cité [qui] se trouve dans les Cieux. » Dans cet endroit où nous sommes attendus, nul ne peut rester inactif. Tous ceux qui s'y trouvent aujourd'hui collaborent à la magnifique, pauvre et si difficile mission du Sauveur. Mgr de Monléon reste aujourd’hui attelé à cette mission, avec nous. Il est à nos côtés, avec sa vigilance fraternelle et sa fidèle présence.


Frères et sœurs, j'ai commencé en évoquant la figure de celle qui était fêtée le soir du décès de notre frère, Albert-Marie. Et je termine maintenant par une lumineuse citation de sainte Catherine de Sienne, qui montre le grand travail spirituel qu’il lui reste à accomplir maintenant dans la Maison du Père, tant pour son illumination personnelle que pour continuer à servir ses frères : « O éternelle Trinité, tu es comme un océan immense, un océan profond ! Plus je te cherche, plus je te trouve. Plus je te trouve, plus je te cherche encore (3). »




1 Sur les pas du Christ, Albert-Marie de Monléon, Parole et Silence, 2014, p. 31.
2 Monseigneur Pierre Raffin, évêque émérite de Metz, est dominicain.
3 Le dialogue, chapitre 167, édition Hurtaud, 1913, p. 327.

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