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Sainte Faustine
Transformée par cette lumière de Miséricorde
Fêtée mercredi 5 octobre 2022
Je chanterai sans fin la Miséricorde
Levons les yeux
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Sainte Faustine a été canonisée le 30 avril 2000. Jean-Paul II l’a voulue première sainte de l’Année Jubilaire, pour indiquer la spiritualité de la Divine Miséricorde – qu’elle a tant développée personnellement – comme « lumière pour le chemin des hommes de troisième millénaire ».
C’est en effet, cette clarté qui illumine tout le cheminement de sainte Faustine. Au cours de sa vie, elle en distingue toujours mieux les formes et les nuances : elle lui apparaît finalement dans toute sa beauté sous les traits du Christ Ressuscité. C’est lui qui par son mystère pascal lui révèle la source de cette miséricorde : les entrailles mêmes de Dieu. Elle touche de plus en plus le lieu de cette béance lumineuse : la plaie du côté de Jésus crucifié. Elle se laisse de plus en plus toucher et transformer par cette lumière de miséricorde : amour pour amour, elle devient une offrande lumineuse au Seigneur … (cf. Rm 12, 1-2). Dans le Christ, Grand Prêtre, elle continue à intercéder pour ses frères.
Le Christ Miséricorde se dévoile de plus en plus à Faustine. Il lui demande de faire peindre une icône sur le modèle de ce qu’elle a vu : Jésus Christ qui déploie sa miséricorde dans le monde entier. Jésus qui vient à la rencontre de tous, des pauvres et des pécheurs ; le Seigneur dont on peut accueillir le don de miséricorde, dans une attitude de grande confiance en sa bonté ; disposition fondamentale sur laquelle Faustine insiste très fréquemment.
La fécondité et les dons qui accompagnent sa communion avec le Seigneur sont manifestes dans la vie de la religieuse. C’est seulement parce que sa supérieure l’exige d’elle, qu’elle écrit les cahiers de son Petit Journal. C’est parce que son père spirituel lui confirme d’agir dans ce sens qu’elle fait part à des responsables d’Église du désir du Seigneur de répandre davantage l’esprit de la miséricorde dans l’Église et dans le monde. Elle aurait préféré ne pas s’engager dans une telle aventure. Pourtant, petite « secrétaire de la Miséricorde » – selon Jean-Paul II – elle met par écrit ce qui aujourd’hui inspire nombre de théologiens et d’équipes pastorale dans l’Église : redécouvrir l’importance de la Miséricorde dans la vie de l’Église, en être plus conscients et plus motivés, en parler à tous, en témoigner.
Extrait de Prier 15 jours avec sœur Faustine, Père Patrice Chocholski, Nouvelle Cité, pp. 11-13