Des VisagesActualité des visages de la Miséricorde
Un bouquet de pervenches éclaira mon univers déprimé
J’ai prié Jésus miséricordieux
Une paix intérieure illuminée de la certitude de la Miséricorde infinie de Dieu
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Je terminais les courses ce matin-là, grelottant sous une petite bruine glacée. Il pleuvait partout sur la terre, mais aussi dans mon cœur et dans mon âme. Au long de la semaine, plusieurs remarques de différentes personnes m’avaient rappelé des difficultés passées, des manquements dans mon attitude, toute ces choses « qu’on pardonne, mais qu’on n’oublie pas ! ». Le poids de ces reproches m’écrasait. Toutes mes certitudes avaient disparu, je n’étais plus rien…
Dans la vitrine d’un fleuriste, un bouquet de pervenches éclaira une seconde mon univers déprimé et je l’achetai machinalement.
Au tournant de la rue, la porte de l’église était ouverte ; je suis entrée, j’ai déposé cette petite plante au milieu d’autres fleurs et j’ai prié Jésus miséricordieux. Des mots de doutes, de regrets se bousculaient dans ma tête. J’ai remis à Dieu mes manquements, mes erreurs, puis l’exclamation de saint Pierre m’est montée aux lèvres : « Seigneur, à qui irions-nous Tu as les paroles de la vie éternelle ? » (Jean 6, 68).
Lentement, une paix intérieure m’a envahie, illuminée de la certitude de la Miséricorde infinie de Dieu. Et j’ai remercié Dieu pour ce nouveau départ, cette page blanche où tout peut et sera différent.
J’ai quitté l’église. Dehors, la pluie tombait toujours, mais remplie de gratitude pour la confiance retrouvée, j’étais prête à renouer le dialogue avec les autres, avec mes proches.
Julie