Les Visages de la Miséricorde sont multiples. On en rencontre dans les congrégations, associations, mouvements dédiés à la Miséricorde, mais aussi à travers des témoignages et des récits d'expériences de vie.
L’humilité et la confiance, moyen de puiser à la Miséricorde La clef pour vivre de la Miséricorde est de reconnaître humblement sa misère, d’accepter de dépendre de Dieu et de lui faire confiance. La constatation de notre faiblesse doit augmenter notre confiance dans la miséricorde. '
C’est donc de grand cœur que je me glorifierai de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ. […] Car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort' (2Co 12,10). Croire que nous sommes trop pécheurs ou trop enracinés dans le mal pour profiter de la Miséricorde vient de notre orgueil, et c’est le seul vrai obstacle aux merveilles que la miséricorde veut faire dans nos cœurs. 'Toute âme qui croit et à confiance en ma Miséricorde, l’obtiendra' (Petit Journal, 419). Et cette confiance n’est pas seulement un sentiment intérieur, mais elle se concrétise par la fréquentation des deux grands sacrements de la miséricorde que sont la confession et l’Eucharistie.
La miséricorde, ultime planche de salut pour l’humanité'Je donne à l’humanité sa dernière planche de salut, c’est-à-dire le recours à Ma miséricorde'. (Petit Journal, 997) Pourquoi est-ce la dernière planche du salut ? Parce que seule la Miséricorde peut se servir du mal sous toutes ses formes pour en tirer un bien. La Miséricorde divine ne se contente pas d’oublier le mal, mais elle le transforme. 'La signification véritable et propre de la miséricorde ne consiste pas seulement dans le regard, fût-il le plus pénétrant et le plus chargé de compassion, tourné vers le mal moral, corporel ou matériel : la miséricorde se manifeste dans son aspect propre et véritable quand elle revalorise, quand elle promeut, et quand elle tire le bien de toutes les formes de mal qui existent dans le monde et dans l’homme'. (Jean-Paul II
, Dieu riche en Miséricorde n° 6).
La miséricorde, c’est la victoire de Dieu sur le mal, ce que reflète bien le tableau où Jésus ressuscité apparaît, et donc triomphant du mal. C’est pour proposer au monde cette ultime planche de salut que Jésus a tant insisté auprès de sainte Faustine pour qu’elle répande la dévotion à la miséricorde.